Taking notes while reading zen ?
As I wrote in my previous blog, I rarely read without taking notes. Indeed, I have been working on a doctoral thesis for several years and I have to keep track of my readings, whether it is a reasoning, a quotation, a reference and so on. Most of the time, these are electronic notes that I register into a file I create and manage with an application that I don’t get tired of talking about: Tinderbox.
However, some of these readings are not subject to that rule : there are texts that I read just as when I was a child and had plenty of time to dream. For instance, I use to read Suzuki in this way.
Shunryu Suzuki is a Japanese zen master who taught during many years in California in the mid-sixties. I discovered his work two years ago when I became aware of the fact that I adopted some of certain zen positions in the philosophy workshops I run : emphasising a non-dualist approach of thinking rather than promoting a dialectic of contradictories which requires objection, opposition or refutation, for example.
Ever since then, I use to read Suzuki as I would read some of novels I never got tired of, when I was a child, then a teenager, for they were so enveloping : in particular, I am thinking here of Italo Calvino’s The Baron in the Trees.
Montaigne had a voice, Suzuki too and I enjoy reading him for that reason: feeling there issomeone behind written words.
I cannot tell if Suzuki wrote more than three books. But among these, there is one I prefer, probably because it is the most theoretical of the three: Branching streams flows in the darkness.
Montaigne, Italo Calvino, Shunryu Suzuki. Have a good read.
Prendre des notes et lire du zen ?
Nous sommes aujourd'hui le 30 juin 2015.
Comme j’ai pu l’écrire dans mon précédent blog, je lis rarement sans prendre de notes de lectures. Travaillant à l’élaboration d’une thèse, il m’est en effet difficile de lire un ouvrage sans en conserver de traces, qu’il s’agisse de raisonnements, de citations, de références, etc. Le plus souvent, il s’agit de notes électroniques que je consigne dans un fichier au moyen d’une application dont je ne me lasse pas de parler : Tinderbox.
Certaines lectures échappent néanmoins à cette règle : c’est le cas des romans ou de certains textes auxquels je m’abandonne volontiers comme lorsque j’étais enfant et que je disposais de longues périodes de temps pour rêver. C’est de cette manière que je lis par exemple Suzuki.
Suzuki est un maître zen japonais qui enseigna de longues années en Californie au milieu des Sixties. J’ai découvert son travail il y a 2 ans lorsque j’ai pris conscience du fait que j’adoptais certaines positions zen dans les ateliers de philosophie que j’anime : par exemple, le fait de privilégier une approche non dualiste du travail de pensée sur une dialectique contradictoire qui requiert l’objection, l’opposition ou la réfutation.
Depuis ce moment, je lis Suzuki comme lorsque, enfant, puis adolescent, je lisais certains romans dont je ne voulais pas sortir tant ils étaient enveloppants : je pense ici au Baron perché d’Italo Calvino.
Comme Montaigne, Suzuki a une voix et j’aime le lire pour cette raison : pour ressentir quelqu’un derrière les mots qui ont été écrits.
Je ne saurais dire s’il existe plus de trois ouvrages de Suzuki. Parmi ceux-ci, il en est un en tout cas que je préfère, sans doute parce qu’il est le plus « théorique » des trois : Esprit zen, esprit neuf.
Montaigne, Italo Calvino, Shunryu Suzuki. Je vous souhaite une bonne lecture.